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Aux USA, 25% des PME augmentent leurs budgets pub sur les réseaux sociaux, au détriment de la presse et de la radio.

Selon l’étude Borrell de juillet 2020, 60% des PME américaines considèrent les réseaux sociaux comme un « mal nécessaire ». Près de la moitié estiment que les médias sociaux sont le meilleur endroit pour atteindre les clients en ce moment, même s’ils fonctionnent moins bien qu’il y a un an. Ceux qui dépensent plus sur les médias sociaux le prennent sur d’autres budgets médias. 25% ont augmenté leurs dépenses. Les journaux et la radio sont les principales perdants.

 

Les autres points marquants de l’étude ;

  • La moitié des patrons de PME américaines pensent que les conditions économiques ont empiré. C’est deux fois plus qu’en juin.
  • Les annonceurs des PME américaines ont posté davantage pendant COVID-19, en particulier des vidéos.
  • Les annonceurs locaux ne se sentent pas concernés par le boycott des réseaux sociaux. Certains sont inquiets, mais 2 sur 3 ne modifient pas leur stratégie sur les réseaux sociaux.
  • Facebook, Instagram et Linkedin sont les réseaux les plus utilisés par les PME américaines.
  • Les réseaux sociaux séduisent les annonceurs locaux par leur simplicité d’utilisation, par l’efficacité des mesures des performances et par la pertinence du ciblage qu’ils proposent.
 

 

La tendance américaine n’épargnera pas l’Europe

Aux USA, les médias locaux ont massivement choisis de commercialiser des espaces publicitaires sur leurs pages Facebook et Instagram afin de monétiser leurs communautés sociales. Le chiffre d’affaires généré par les activités « digital media » des radios et des journaux locaux est le seul levier de croissance qui permet de lutter contre la baisse de revenus. Cette situation américaine mérite de l’attention car l’attirance des annonceurs locaux pour les réseaux sociaux suit la même tendance en Europe. Et aux mêmes maux, il faudra appliquer les mêmes remèdes.

 

Michel Colin