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L’impact carbone de la publicité radio, un nouvel argument pour le média !

Si 9 régies pub nationales ont réussi à travailler ensemble pour mettre au point si rapidement une calculette et un référentiel de mesure de l’empreinte carbone de la publicité radio c’est non seulement pour répondre à l’objectif des Accords de Paris pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, mais aussi parce que le bilan carbone de la publicité radio va devenir un argument de poids pour le média.

(Source Influencia.net) Le périmètre retenu pour la diffusion d’une campagne radio inclut les régies médias pour la diffusion des publicités sur leurs espaces, qui consomme de l’énergie et des ressources liées à la sollicitation des serveurs de stockage et des réseaux de diffusion. Entrent aussi dans le scope les partenaires tiers notamment en charge de l’attribution des espaces en programmatique, qui sollicitent eux aussi des serveurs et des réseaux internet, et l’auditeur-consommateur du contenu publicitaire, dont le terminal mobilise également de l’énergie.

« Le hertzien est en moyenne 10 fois moins émetteur de carbone que le digital, qui est assez gourmand en ressources », explique par exemple Adrien Galerneau, fondateur de DK interviewé par Influencia.net. Les choix créatifs expliquent en grande partie l’impact carbone et représentent un levier d’action important. La vidéo a plus d’impact qu’une image, une image plus qu’un son, un son davantage qu’un texte…

 

 

Le site de la start up DK : https://d-k.io/

 

 

Le Sirti avait déjà dévoilé le bon score d’impact carbone des radios locales

(Source 100%Media) Pour renforcer l’intégration de bonnes pratiques autour de la responsabilité sociale et environnementale des médias, le Sirti a fait mesurer les émissions carbone des radios locales en partenariat avec Bilobay, un expert en décarbonation de la communication.

« Cette première analyse démontre une empreinte carbone limitée de la radio et amorce également des pistes visant à réduire davantage cet impact. »

Quatre formats ont été mesurés : un spot radio de 30 secondes, une émission (la matinale), un podcast en replay et une captation vidéo d’une émission.

Les résultats montrent un score carbone relativement faible des radios locales : l’empreinte carbone moyenne d’un spot de trente secondes sur une radio locale est de 1,38 Kg CO2eq, l’impact moyen d’une campagne de 41 spots pendant une semaine serait de 62,5 Kg CO2eq. L’empreinte carbone moyenne d’une matinale est d’1,1 tonne de CO2eq, avec des variations fortes en fonction de la communication sur les réseaux sociaux (utilisation ou non de vidéo). Contrairement au streaming vidéo, le podcast est le format qui émet le moins, avec une moyenne de 3,7 Kg CO2eq pour un podcast diffusé sur plusieurs plateformes.

« Fort de ce premier état des lieux, des bonnes pratiques vont être proposées aux radios afin d’améliorer encore ces résultats. Celles-ci peuvent avoir des impacts très significatifs avec une baisse pouvant aller jusqu’à moins 81 % de l’empreinte carbone totale pour certains formats » a précisé le SIRTI.