Tous les secteurs d’activités devraient avoir dépassé leurs niveaux d’investissement publicitaires pré-COVID d’ici 2023. Les 19 principaux secteurs analysés par WARC sauf cinq ont déjà atteint cet objectif en 2021. Les prévisions pour la radio sont stables.
Les analystes de WARC pensent que malgré l’émergence probable de nouveaux variants, l’impact qui en résultera sur la croissance de la publicité sera atténué même si des catégories comme les voyages peuvent être plus sujettes aux perturbations que d’autres.
Au final, Amazon devrait terminer l’année avec une activité publicitaire d’une valeur de 12 milliards de dollars de plus qu’au début de l’épidémie, Meta (Facebook) sera plus riche de 31 milliards de dollars et Alphabet (Google) a généré 59 milliards de dollars supplémentaires. Ces trois sociétés captent désormais 46% de chaque dollar dépensé par les annonceurs – contre un centime en 2013 – et contrôleront la moitié du marché publicitaire d’ici 2023.
Il est probable que la part combinée du « Triopoly » sera plus élevée en 2025, lorsque le marché publicitaire devrait valoir plus de 1 billion de dollars pour la première fois. Cela se ressent sur le terrain. L’enquête annuelle de WARC qui comprend cette année les informations de 1 350 praticiens du monde entier, révèle que deux spécialistes du marketing sur trois accordent désormais la priorité au commerce numérique, sur les plateformes sociales et pureplayer. Le digital devrait mener la croissance publicitaire jusqu’en 2023, aboutissant à un marché d’une valeur de 137 milliards de dollars, soit le double de 2020. Cette frontière façonnera une nouvelle réflexion derrière les pratiques de l’industrie publicitaire pour les années à venir, car c’est là que va l’argent.
Une croissance supplémentaire, de 12,5 % et 8,3 %, est prévue pour 2022 et 2023 respectivement, et le marché est en passe d’atteindre une valeur de 1 000 000 000 $ en 2025. Le commerce électronique devrait mener la croissance jusqu’en 2023, date à laquelle le marché devrait valoir 137 milliards de dollars, soit le double de sa prise de 2020.
Vidéo en ligne, réseaux sociaux en progression, la radio est stable.
Les budgets numériques ont fortement augmenté à la suite de la perturbation du COVID-19 et l’enthousiasme des spécialistes du marketing pour les canaux en ligne ne montre aucun signe de ralentissement, selon une enquête WARC auprès de plus de 1 500 professionnels. La vidéo en ligne et les médias sociaux sont en tête du peloton, tandis que les nouveaux canaux comme les podcasts attirent également des investissements publicitaires plus élevées.
L’investissement dans les chaînes traditionnelles, cependant, devrait être largement stable à mesure que le rebond de la pandémie s’atténue – environ deux spécialistes du marketing sur cinq s’attendent à ce que leurs dépenses en OOH, en télévision linéaire et en radio de diffusion restent les mêmes en 2022.
Tous les secteurs d’activités devraient être au-dessus des investissements publicitaires pré-covid en 2023
Les données montrent que la plupart des catégories de produits ont pu enregistrer une reprise complète cette année, cependant, avec des secteurs tels que les télécommunications et les services publics qui valent jusqu’à 35 milliards de dollars de plus qu’avant la crise après une croissance continue.
Les exceptions notables incluent les transports et le tourisme, qui mènent la croissance avec une augmentation absolue de 12,5 milliards de dollars cette année, mais qui sont toujours en baisse de près de 2,9 milliards de dollars par rapport aux niveaux de 2019.
Par rapport à 2019, des déficits à des degrés divers ont également été enregistrés dans un certain nombre de secteurs cette année, notamment les articles de toilette et les cosmétiques (en baisse de 1,2 milliard de dollars), le tabac (en baisse de 378 millions de dollars), les aliments (en baisse de 109 millions de dollars) et les boissons alcoolisées (en baisse de 78 millions de dollars). ).
Le commerce et l’industrie font partie des progressions les plus rapides, cela comprend une quantité importante de petites annonces dans l’immobilier et le recrutement – deux indicateurs de la santé économique au sens large.
Source WARC