Après un premier semestre convaincant, le marché publicitaire français ralentit sa dynamique au T3 2022 selon les résultats des trois trimestres 2022, dévoilés par France Pub, Kantar et l’Irep (Institut de recherches et d’études publicitaires) mi-novembre. La radio progresse en chiffre grâce au digital mais surtout en volume, au détriment de la rentabilité et de la problématique de l’encombrement publicitaire.
Le marché de la pub radio nationale progresse vs 2019 et 2021
La progression de +8,9% vs 3T2021 et +138% 3T2019 est due en partie aux recettes digitales de la radio, un fort levier de croissance. La distribution progresse, l’automobile sans stock réduit ses investissements.
La durée des écrans progresse plus que le chiffre d’affaires
Et ce n’est pas forcément une bonne nouvelle car l’encombrement publicitaire semble être l’une des causes majeurs de l’érosion des audiences avec les changements de comportements de consommation (écoute des podcasts, du streaming). Les volumes progressent vs 2021 sur les musicales et programmes locaux alors que les généralistes sont stables.
Spectaculaire progression de l’audio digital
+42% d’impressions et +96% d’annonceurs
La radio, moins impactée que les autres médias durant l’été 2022.
Très vite remontés après la crise, les investissements pub radio restent très stables.
Le Communiqué de presse et le Baromètre sont accessibles sur les sites France Pub, IREP & Kantar
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