Lors du RadioTour à Lille, le 1er juin, Guy Detrousselle, directeur commercial et développement de Médiamétrie a présenté une étude exclusive sur l’audience de la radio dans les Hauts-de-France.
La consommation radio dans les hauts de France est légèrement supérieure à la moyenne nationale : 74,3% contre 72,9%. l’écoute radio est particulièrement forte dans le département du Pas de Calais (78,3% avec 2h52).
Au pic d’audience de 8h, 1/4 de la population est à l’écoute de la radio.
Depuis la pandémie on observe un tassement du second pic d’audience de la journée, celui du Drive time. C’est encore plus flagrant dans la zone urbaine de Lille. La courbe radio est désormais plus linéaire, en partie du fait du développement de l’écoute digitale avec laquelle les auditeurs ont un comportement plus lissé tout au long de la journée.
« En zone urbaine, les journées ne se ressemblent pas » affirme Guy Detrousselle.
L’écoute est ville n’est plus aussi régulière qu’auparavant. Les auditeurs ont des comportements d’écoute plus fragmentés et sont moins fidèles à des rendez-vous radiophoniques réguliers. Ce phénomène doit être envisagé lors des planifications de campagne car la répétition sur un même individu dans une même tranche horaire n’est plus aussi évidente que par le passé.
Les actifs CSP+ de 35-59 ans sont le nouveau cœur de cible du média radio
80% de la pénétration de la radio s’effectue sur les tranches d’âge entre 35 et 60 ans. Ce nouveau cœur de cible adulte et actifs CSP+ est un nouvel argument fort pour le média radio.
Comme sur le reste de l’hexagone, les chiffres Médiamétrie montrent l’écart entre les communes urbaines et les zones rurales, toujours plus consommatrices du média radio.