Le journal québécois, Le Devoir, a publié un article sur la situation du marché publicitaire au Canada.
La presse est en chute libre, la télé en déclin et la radio ne se remet pas de la pandémie. « Pour l’heure, Internet est le seul médium à profiter de l’explosion du marché publicitaire au pays. Selon des chiffres pancanadiens compilés par ThinkTV, une organisation de marketing qui s’intéresse à la télé commerciale, les dépenses publicitaires sur Internet ont explosé de 359 % en à peine 10 ans. En 2012, moins du quart des investissements publicitaires au pays étaient dirigés vers Internet ; cette proportion était de 72 % en 2022. »
La radio a vu ses revenus publicitaires fondre de 31 % sur une période de 10 ans.
Selon le Devoir « Les activités numériques des diffuseurs télé du pays génèrent moins de 10 % de l’ensemble des dépenses publicitaires au petit écran. Les journaux quotidiens, eux, tirent aujourd’hui la majorité de leurs revenus publicitaires de leur site Web ou de leur application, mais le numérique est loin de leur rapporter autant que les placements publicitaires de la belle époque du papier. »
De son côté, la radio n’a pas encore su tirer profiter des avantages de l’audio digital qui offre pourtant tous les atouts du média traditionnel combinés aux principales forces du digital ; le ciblage et le mesure des impacts.
